Paillage

Accompagné d'une petite neige fine et glaciale... On à paillé les cassis.

Cette petite couverture gardera la fraîcheur et l'humidité pendant les journées chaudes de l'été ! La fraîcheur ! Parlons-en ! Le matin le thermomètre flirt encore avec le zéro. Hier, la neige n'était pas loin, les hauteurs du paysages étaient blanches...

Un premier constat : notre cassiseraie n'ai pas homogène. Les pieds bouturés sur place ne sont pas encore très vigoureux (pour ceux qui n'ont pas séchés durant l'été et/ou survécu à l'hiver). Les boutures qui avaient passées une saison sous châssis avant d'être repiquées en place sont bien plus vigoureuse. Certain pieds ont même fait des fleurs.

Il y à aussi les pieds grignotés par Monsieur Chevreuil... Grrrr !

Bref... Ce n'est pas encore cette année qu'on ramassera beaucoup de feuilles ! Patience !!

Futures framboises !

Le printemps arrive... Il n'est pas trop tôt pour tailler les framboisiers !

 

Il nous aura fallu quelques saisons pour enfin cerner correctement les cycles du framboisier remontant et du non remontant !

Pour les non remontants... Facile ! Lors de la taille d'hiver, on enlève les cannes sèches (celle qui ont fait des fruits en début d'été précédent) et on laisse les cannes qui ont poussées durant la saison précédente. Les fruits de la saison à venir se feront sur ces cannes là.

Pour les remontants, on enlève les cannes sèches (qui ont produites en été) et on coupe le bout des cannes qui ont fructifié en automne dernier. Il y aura deux fructifications : une en été sur les cannes dont on a coupée le bout et une à l'automne sur les cannes qui vont pousser durant la saison.

Dans "Le traité Rustica des techniques du jardin" on apprend que les producteurs de framboises tailles en hiver les framboisier remontant en supprimant toutes les cannes. Ceci élimine la fructification d'été, mais produit un récolte beaucoup plus abondante en automne. J'ai donc essayé sur une partie de mes framboisiers remontant ! Rendez-vous en septembre pour constater l'efficacité de la méthode !

Désherbage

Alors que le printemps n'a pas pointé le bout de son nez, certains ont déjà attaqué le désherbage !

 

Deux chevreuils dans notre parcelle de cassis en train de brouter paisiblement ! A cette période de l'année la clôture n'est pas branchée. Même branchée, je doute qu'elle puisse arrêter ces sacrés sauteurs !

Où sont passés les cassis !?

La parcelle où nous avons fait nos boutures de cassis :

      En avril...                                    ...et maintenant !

L'engrais vert longue durée Wolff a très bien poussé. La phacélie et le trèfle incarnat arrivent à la fin de leur floraison.

Nous couchons l'engrais pour dégager les billons de cassis et relancer les floraisons des différentes fleurs. Pas de fauchage pour cet engrais vert destiné à rester en place plusieurs années. Nous saisissons ainsi la définition du mot "bio-masse".

Il faut ensuite passer sur le rang pour dégager chaque pieds de cassis. Le paillage n'ayant pas été efficace à 100%.

Nous découvrons enfin nos petits pieds de cassis qui se portent bien. Quelques pieds n'ont pas pris, et d'autres ont un peu soif, mais ils ne représentent pas la majorité !

En bonne compagnie

Nous avons reçu la visite de Joseph et Marguerite le temps d'une semaine afin de leur faire découvrir les différentes facettes de notre métier.

Comme ces derniers temps, la végétation nous avait pris de court nous avons profité d’être 4 pour unir nos forces. Gros travaux de désherbage au jardin des fraisiers.

Avant :

 

Après :

Du côté de la nouvelle parcelle des cassis, l'engrais vert est prometteur. Les billons de paille se sont mis à germer, alors là encore nous avons du désherber.

 

Sans parler de la parcelle où la prairie nous arrivait jusqu'à la taille ! Le travail avec les juments nous a été indispensable.Griffon, herse et billons.

Les travaux de repiquage et de semis continuent lentement à la parcelle faute de temps.Actuellement en cueillettes sauvages, nous ramassons fleurs de sureau, prêle et serpolet. A la parcelle, c'est cueillette de coquelicot et fleurs de bleuets quotidiennement.

Du nouveau à la "cassisseraie"

Le week-end dernier, nous avons eu du soleil et du renfort de main d'œuvre. Aussi nous avons pu continuer le travail sur le petit lopin de terre. Dans un premier temps avec Quetsche, passage du griffon pour enfouir le fumier. Et dans la foulée, passage de la Kassine avec Toundra pour établir les billons. 

Quelques jours plus tard, nous avons paillé un billon sur deux pour laisser de la place aux futurs pieds de cassis.

Créant ainsi une sorte d'œuvre d'art géante...

Et enfin implantation des boutures. Il ne reste plus qu'à leur souhaiter longue vie et vigueur !

Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer l'engrais vert que nous sèmerons entre les rangs tellement le mélange des graines est beau !

Il s'agit du mélange "Wolff", un engrais vert permanent composé de treize espèces différentes : 20% Sarrasin, 18% luzerne, 15% Trèfle incarnat, 10% trèfle violet, 7% trèfle d'Alexandrie, 7% trèfle de Perse, 2% trèfle blanc, 8% souci, 5% phacélie, 2% Mauve des champs, 2% fenouil, 2% cumin, 2% bourrache.

Pour plus d'info sur ce mélange, rendez-vous ici ou là.

Le printemps continue

Après l'échauffement, nous avons repris le travail avec nos juments... tout en douceur. Nous avons hersé le petit lopin de terre où nous avions fait les pommes de terres l'année dernière. En vu d'implanter, d'ici peu, les pieds de cassis sur ce replat. Quetsche et Toundra ont encore une fois prouvé leur générosité, leur envie de travailler et leurs capacités. Un régal !

J'ai ensuite épandu quelques brouettes de crottin ramassé patiemment cet hiver et composté en tas quelques mois.

Ce composte était, pour nous, très proche de l'idéal : issus de notre ferme, composté peu de temps mais à l'abri des intempéries et épandu au stade où les champignons commencent a s'y développer.

Aujourd'hui la pluie est tombé sur cette fumure, de quoi imprégner le sol de ses substances. Très bientôt, Quetsche et Toundra repasseront à l'action pour griffer un peu plus en profondeur. Nous mettrons alors nos boutures en terre.

Ça sent le printemps !

Quel temps ces derniers jours !! Un soleil printanier que la végétation s'approprie volontiers ! Les premières fleurs sauvages sont là : primevères, violettes, populages, pulmonaires...

A la parcelle, certaines vivaces ont commencé de pousser.

Les framboisiers, eux, sont encore endormis, nous en profitons pour les tailler.

 

En direct live ! Presque...

Un petit post en vidéo...

...pour vous montrer notre semis de moutarde qui résiste bien (pour le moment) aux gelées nocturnes. Le semis est dense et régulier, une bonne couverture du sol : mission accomplie ! En plus ça apporte une touche de vert fluo  presque surréaliste dans le beau paysage automnale !
En fond sonore : la Jonte, qui a repris des allures de rivière depuis la dernière pluie.

Un engrais vert pour bien passer l'hiver

Après avoir encore glané plus d'une centaine de kilo de pommes de terre...

...nous entreprenons de semer de la moutarde pour couvrir le sol avant l'hiver. Au printemps, ce sera des cassis et autres fruits rouges qui prendront le relais. Les patates ont fait un bon travail au niveau du sol. Malgré les nombreux petits cailloux, la terre est belle.

Depuis l'année dernière le progrès est arrivé dans notre fond de vallée ! Un voisin nous prête un semoir "Semvith"... La classe !! Il n'a pas vu une graine depuis belle lurette, mais il tourne encore comme une horloge ! Un peu d'huile et c'est reparti !

Ce progrès ne change en rien le boulot du semeur, régularité et précision sont les maîtres mots ! J'essaye de garder à l'esprit la posture et le geste du semeur !

Le travail sera jugé quand les plantules pointeront leur bout du nez !

Hier c'est Quetsche qui a glané les dernières pommes de terre, aujourd'hui, c'est Toundra qui herse la parcelle pour recouvrir un peu la semence.

L'occasion d'essayer du matériel récemment récupéré : une herse dite "en Z".

Arrachage des patates 2011

Deuxième campagne de récolte des pommes de terre en traction animale à Jontanels !

Tout à commencé l'automne dernier avec le premier défrichage au tracteur de cette nouvelle parcelle. Au printemps, un dernier passage au cheval mécanique pour enfouir une bonne dose de crotin gracieusement offert ! Puis s'est enchainé la mise en terre des mamans pommes de terre avec l'aide de Quetsche et Toundra ! Souvenez vous...

Ensuite, un peu d'entretien, un buttage, un arrosage, un désherbage manuel et...

...le moment tant attendu de la récolte. Quetsche à impeccablement commencé le travail. Aux guidons les ouvriers se relayent. La moitié des patates sont sorties le matin et nous avions des petites mains pour les ramasser...

Puis c'est le moment de la pause : pique nique champêtre et sieste d'une minute...

 Bain de pied dans la Jonte pour certaines...

Il en reste encore à sortir, Toundra prend le relais.

Les précieuse pépites dorées ne cessent de remonter à la surface ! Aura-t-on assez de caisses ? Le tri est de plus en plus sévère, les cochons seront gâtés !

La récolte est au moins deux fois plus importante que l'année dernière, la Terre à été généreuse !

Une belle journée de plus ! Souvenons-nous en !