jeudi 28 juin 2012

A la Parcelle...

Joseph et Marguerite étant dans les parages, nous avons encore bien profité de leurs mains. Hormis quelques cueillettes, nous avons beaucoup travaillé à la parcelle où les retards s'étaient accumulés. La parcelle a changé de visage :
Les juments aussi ne chôment pas et il faut se mettre au travail avant que les taons ne soient réveillés !
Durant une nuit, Toundra a fait une petite escapade. En sortant de son parc, elle s'est retrouvée dans la parcelle. Elle a passé à tabac un des fruitier mais n'a pas fait d'autre dégât. Un règlement de compte certainement...

dimanche 24 juin 2012

Poésie du dimanche

Il parait qu'un crottin porte bonheur à celui qui marche dedans... Et encore, seulement si c'est du pied droit !
Une chose est sûre, ne pas marcher dedans porte bonheur à tous ceux qui s'y trouvent !!

vendredi 22 juin 2012

Circaète Jean-le-Blanc

Nous avons observé un couple de circaète :


J'en profite pour partager quelques infos sur cette espèce (source : http://www.oiseaux.net) :
Le circaète Jean-le-Blanc a un régime alimentaire exclusif. Il se nourrit de reptiles et plus particulièrement de serpents parmi lesquels ses proies préférées sont les grandes couleuvres (à collier ou d'Esculape). Une telle spécialisation est un phénomène assez rare chez les rapaces. Les serpents et les lézards sont avalés entiers si bien que l'on peut voir la queue du reptile dépasser du bec alors que l'oiseau est déjà en train de digérer la tête. Le circaète Jean-le-Blanc est bien protégé par des plumes épaisses sur les cuisses et des écailles au niveau des tarses, mais il n'est pas immunisé contre le venin des vipères. C'est un rapace très vif.
La saison de reproduction voit revenir les mêmes couples aux mêmes endroits, ou un seul si l'autre adulte a péri pendant l'hiver. En principe, le même nid est reconstruit peu de temps après leur arrivée. Le mâle peut apporter des proies à la femelle qui prépare le nid, et il lui donne à manger, tandis qu'ils émettent ensemble de courts sifflements.
Le nid du circaète Jean-le-Blanc est relativement léger et petit, comparé à la taille du rapace. Il est fait de rameaux de bois de l'épaisseur d'un crayon. L'intérieur de la coupe est tapissé de feuilles vertes ou d'aiguilles de pins.
Ces petits nids sont presque invisibles du sol, tant ils sont soigneusement cachés au sommet d'un arbre, dans un bosquet ou un petit bois, orientés sud, sud-ouest et à l'abri du vent. Leur hauteur varie de 6 à 30 mètres.
La femelle dépose un seul œuf assez grand, blanc uni. L'incubation dure environ 45 jours, assurée par la femelle nourrie par le mâle. Celui-ci reste à proximité du nid quand il ne chasse pas.
La femelle couve le poussin constamment si le temps est pluvieux, pendant les trois premières semaines. Elle le nourrit avec les proies apportées par le mâle, en déchirant de petits morceaux qu'elle lui donne au bec.
A deux mois, avec d'énormes efforts, il est capable d'avaler de grandes couleuvres. Pendant un mois et demi, la femelle dort avec le jeune dans le nid, pour le protéger de la pluie et du soleil. Ensuite, elle chasse fréquemment avec le mâle, et les deux adultes dorment dans un arbre voisin.
Le jeune abandonne le nid à l'âge de 68 à 70 jours

mardi 19 juin 2012

En bonne compagnie

Nous avons reçu la visite de Joseph et Marguerite le temps d'une semaine afin de leur faire découvrir les différentes facettes de notre métier.
Comme ces derniers temps, la végétation nous avait pris de court nous avons profité d’être 4 pour unir nos forces. Gros travaux de désherbage au jardin des fraisiers.
Avant :
 

Après :
Du côté de la nouvelle parcelle des cassis, l'engrais vert est prometteur. Les billons de paille se sont mis à germer, alors là encore nous avons du désherber.
Sans parler de la parcelle où la prairie nous arrivait jusqu'à la taille ! Le travail avec les juments nous a été indispensable.Griffon, herse et billons.
Les travaux de repiquage et de semis continuent lentement à la parcelle faute de temps.Actuellement en cueillettes sauvages, nous ramassons fleurs de sureau, prêle et serpolet. A la parcelle, c'est cueillette de coquelicot et fleurs de bleuets quotidiennement.

lundi 18 juin 2012

Stage SLECTTA

Ce week-end, c'était rendez-vous avec les collègues du SLECTTA. Nous organisons régulièrement des "stages" entre nous pour nous perfectionner. Cette fois-ci, et pour la troisième fois, nous avons fait venir Jean Louis Cannelle. Le thème : maraichage en traction animale.
A chaque stage, il y a toujours de plus en plus de matériel :
Certains les glanes de ci de là, d'autres les restaure entièrement. L'occasion de les découvrir, de les essayer, de comprendre leur fonctionnement, de bien les régler...
Au programme, du labour, du binage et buttage de pommes de terre, du hersage, du griffonnage (!)...
Nous avons aussi utilisé cette planteuse à pomme de terre flambant neuve, fraîchement restaurée. Un matériel formidable, tellement il est ingénieux et efficace ! On ne se lasse pas de la voir fonctionner !
Grâce à Jean Louis Cannelle, nous avons pu également voir et tester le collier Espedis. Un collier de haute technologie (un article sur ce collier ICI), ainsi que des ressorts amortisseurs de traction : des pièces quasiment indispensable en traction animale agricole et en débardage.
Aucune question n'est restée sans réponse. En résumé : convivialité, passionnés, progrès.

mardi 12 juin 2012

La crise du logement...

...une réalité à la serre !
Les plus chanceux ont des logements individuels au dernier étage sans ascenseur, les autres s'entassent dans un logement de fortune.
Mais bon, c'est toujours mieux que dormir dehors !

lundi 11 juin 2012

Le retrour des guêpes

Dans un précédent post, nous nous interrogions sur l'utilité et le cycle des guêpes...
En ce moment, les reines (seul individu de la colonie à avoir passé l'hiver) cherchent des endroits pour construire leur nid. La reine étant seule, c'est à ce moment là qu'il faut enlever les nids qui pourraient gêner par la suite. Il suffit de détruire le nid quand la reine est absente et de vérifier qu'elle ne revienne pas construire au même endroit.
Mais si le nid ne gêne pas, laissez le ! Les guêpes sont des insectes utiles. La colonie engloutira une grande quantité de mouches par exemple !

dimanche 10 juin 2012

Poésie du dimanche

Qué za ko ? 
Un cône mâle du pin noir d'Autriche !

vendredi 1 juin 2012

A la ruche

Vue l'activité des abeilles de notre ruche, nous nous doutions que la colonie n'avait pas passée l'hiver. Emplacement pas assez ensoleillé, inexpérience, froid hivernal persistant... Bref, les causes sont sûrement multiples.
Ouverture de la ruche. Il y a pas mal de fourmis qui rôdent.
Quand je soulève le corps, c'est une vraie fourmilière que je découvre.
Les fourmis ont commencées à réduire les rayons en miette, elles ont apporté beaucoup de végétaux (feuilles, brindilles...) et beaucoup de poils d'animaux à l'intérieur.
Je remet tout ça en ordre, je badigeonne un peu d'attire essaim en pensant bien que l'emplacement n'est sûrement pas parfait... Pour cette année, la ruche restera là. Si les fourmis souhaitent rester, alors je déplacerais la ruche l'année prochaine...
En partant une abeille se pose sur la ruche qui n'a pas perdue sa fierté pour autant !