dimanche 31 mars 2013

Poésie du dimanche

Clématite sur écorce de pin
Lichen, fruit de lierre sur herbes fanées
Mousse, écorce décomposée sur petit ruisseau

mercredi 27 mars 2013

Futures framboises !

Le printemps arrive... Il n'est pas trop tôt pour tailler les framboisiers !
 
Il nous aura fallu quelques saisons pour enfin cerner correctement les cycles du framboisier remontant et du non remontant !
Pour les non remontants... Facile ! Lors de la taille d'hiver, on enlève les cannes sèches (celle qui ont fait des fruits en début d'été précédent) et on laisse les cannes qui ont poussées durant la saison précédente. Les fruits de la saison à venir se feront sur ces cannes là.
Pour les remontants, on enlève les cannes sèches (qui ont produites en été) et on coupe le bout des cannes qui ont fructifié en automne dernier. Il y aura deux fructifications : une en été sur les cannes dont on a coupée le bout et une à l'automne sur les cannes qui vont pousser durant la saison.
Dans "Le traité Rustica des techniques du jardin" on apprend que les producteurs de framboises tailles en hiver les framboisier remontant en supprimant toutes les cannes. Ceci élimine la fructification d'été, mais produit un récolte beaucoup plus abondante en automne. J'ai donc essayé sur une partie de mes framboisiers remontant ! Rendez-vous en septembre pour constater l'efficacité de la méthode !

dimanche 24 mars 2013

Poésie du dimanche

 Carnaval. La fête du printemps.
Martin : une poésie à lui seul !

dimanche 17 mars 2013

Poésie du dimanche

Tiges d'orties fanées sur rondin de frêne

vendredi 15 mars 2013

Désherbage

Alors que le printemps n'a pas pointé le bout de son nez, certains ont déjà attaqué le désherbage !
 
Deux chevreuils dans notre parcelle de cassis en train de brouter paisiblement ! A cette période de l'année la clôture n'est pas branchée. Même branchée, je doute qu'elle puisse arrêter ces sacrés sauteurs !

lundi 11 mars 2013

Récup' dangereuse !?

Bien que mon précédent post sur le retrait de la ligne moyenne tension n'était pas des plus passionnant, je vais vous en reparler ! Un peu de lecture, mais c'est intéressant !

Les poteaux tombés au sol en font rêver plus d'un ! En effet, ce bois défit la logique naturelle en restant imputrescible pendant des dizaines d'années et cela sans entretient ! Wouaw ! En plus, ces poteaux semblent facilement récupérable. D'une part car ils sont au sol depuis plus d'un mois à la portée de celui qui les veut. Et d'autre part, on peut apparemment les récupérer légalement et gratuitement en signant une décharge auprès des équipes dépêchées sur le terrain pour les retirer. Bref, pourquoi se priver d'une telle prouesse technique !?

Quand c'est trop beau... C'est louche ! Et puis c'est pas si beau que ça : Qui n'a jamais sentit cette odeur nauséabonde en passant à coté d'un poteau poisseux suintant un jour de forte chaleur ? Je décide donc de me renseigner un peu sur le sujet...

Il existe deux types de poteaux : Les noirs qui sentent mauvais et les verts "tout beau tout propre". Ils résultent de deux traitements autoclaves (sous vide et sous pression) différents.
Respectivement à la créosote...
 
...et aux sels CCA (Cuivre, Chrome, Arsenic).
Un des fabricants de ces poteaux nous renseigne sur ces deux types de traitements :
- La créosote provient de la distillation de la houille. Elle est composée d’Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) qui sont biodégradables, mais à très longue échéance puisque leurs molécules sont très grandes. Il faut donc éviter les fuites de créosote vers le milieu extérieur. Les créosotes utilisées de nos jours (WEI Type C) sont beaucoup moins volatiles et lessivables qu’auparavant, ce qui réduit les fuites vers l’environnement pendant la durée de vie du bois. La créosote reste donc dans le bois qui, s’il est ensuite recyclé à une température suffisante, permettra une dégradation complète des HAP, et donc un recyclage sans rejet.

-Les formulations de sel se sont considérablement améliorées au cours des dernières années, avec la suppression de l'Arsenic voire du Chrome dans certaines formules. Les bois imprégnés nécessitent une période de fixation afin que la solution de sel puisse se fixer au bois de manière permanente et persistante. Le recyclage des bois traités au sel doit se faire dans des installations appropriées car la combustion du bois va libérer les métaux lourds associés au sel utilisé lors de l'imprégnation.

En juillet 2010, une "Charte d'engagement volontaire relative à la réutilisation et à l'élimination des poteaux et des traverses en bois traités à la créosote et au CCA" a été signée par : la secrétaire d’État à l'écologie Chantal Jouanno, Réseau ferré de France (RFF), ErDF, France Télécom, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) ainsi que par l'association Robin des Bois (association qui a donné l'alerte sur ce sujet).

Dans cette charte, on apprend :
- La créosote est nocive par inhalation (vapeurs toxiques et irritantes pour les yeux et les voies respiratoires), par combustion (dégagement de gaz toxiques) et par contact cutané (irritation de la peau, dermite phototoxique en cas d’exposition aiguë, cancers cutanés en cas de contacts répétés et prolongés). La créosote est classée cancérogène de catégorie 2 (Substances devant être assimilées à des substances cancérogènes pour l’homme. On dispose de suffisamment d’éléments pour justifier une forte présomption que l’exposition de l’homme à de telles substances peut provoquer un cancer).
- Les CCA sont très toxiques (intoxication par l’arsenic), par inhalation (vapeurs toxiques, poussières), par combustion (dégagement de gaz toxiques) et par contact cutané (irritation des yeux et de la peau). Les CCA contiennent notamment de l’arsenic qui est une substance classée cancérogène de catégorie 1 (Substances que l’on sait être cancérogènes pour l’homme. On dispose de suffisamment d’éléments pour établir l’existence d’une relation de cause à effet entre l’exposition de l’homme à de telles substances et l’apparition d’un cancer), et dont les effets sont susceptibles de survenir en cas d’inhalation ou d’ingestion répétée.

Ça donne déjà un peu moins envie de récupérer ces poteaux ! Je continue, toujours dans la même charte :

Compte tenu de la quantité résiduelle estimée de créosote ou de CCA dans les bois au moment de leur retrait, ces derniers sont donc des déchets dangereux au sens de l’article R.541-8 du code de l’environnement.

Qui dit déchets dangereux dit recyclage. Cette charte prévoie donc la mise en place d'une filière de traçabilité et de recyclage pour ces déchets. Malheureusement, le stock de ce genre de bois diffusé depuis des années chez les particuliers est trop diffus, impossible à tracer et donc impossible à recycler.

Alors que les différents signataires de cette charte s'engage à "n’effectuer aucune cession à des particuliers", quid de la possibilité de récupérer les poteaux sur simple demande aux équipes chargées de les enlever ? Et les bouts de poteaux resté dans les sols ?
Bref, ces cochonneries n'ont pas finit de polluer sournoisement ! En tous cas, vous l'aurez compris, je ne vous encourage pas à récupérer ces poteaux !

Pour les curieux :
Association Robin des Bois : Déchets dangereux : le cas des traverses de chemins de fer traitées à la créosote et des autres bois traités à l'arsenic.
Actu environnement : Poteaux et traverses usagés : vers une meilleure élimination du bois pollué.

dimanche 10 mars 2013

Poésie du dimanche

Chatons d'aulne et de noisetiers sur écorce de frêne.

samedi 9 mars 2013

Hébergement 5 étoiles (presque !)

Quand les conditions météorologiques le permettent et s'ils le souhaitent, nous hébergeons les wwoofers sous tente Sibley de chez Canvascamp.
Une tente de plus de 12m², 4 m de diamètre et 2,5 m de hauteur au centre.Bref, une belle tente  avec chambre en plus.
Le plus dur sera de trouver en endroit plat pour la mettre !!

jeudi 7 mars 2013

Petit épisode Cévenol

130 mm de pluie ces dernières 48h. Loin du record du mont Aigoual (600mm en 24h), mais tout de même, la Jonte a bien gonflée !
La porte du béal empêche les cailloux de rentrer, mais pas l'eau !
Le béal fait bien office de caniveau au niveau de la parcelle. Les eaux d'écoulement sont évacuées vers la rivière. Pas de dégât de ruissellement cette fois ci !!

mardi 5 mars 2013

L'avez-vous aperçu dans votre jardin?

Dentition de Taupe (Talpa europaea)
Avec ses grosses pattes avant qui sont comme des pelles ce petit monstre creuse des tunnels pour y établir son territoire de chasse. Trois fois par jour, il visite ses galeries pour y trouver des proies : lombrics, larves d'insectes, coléoptères ou encore limaces. Ce mammifère de 10 cm est un pur carnivore comme le  montre bien son impressionnante dentition (44 dents) ! Aussi grenouilles, lézards et orvets ne sont pas à l'abri de son appétit quasi insatiable. Cette bestiole engloutit chaque jour une fois et demi son poids. Aussi quand le territoire de chasse est épuisé, il doit creuser d'autres galeries ! L'animal ne connait pas de sommeil hivernal il doit  prévoir en conséquence sa nourriture mais il sait flairer si l'hiver sera long ou court. Il amasse principalement des lombrics dans des chambres à provisions qu'il garde vivant en leur sectionnant les nerfs moteurs d'un coup de dents à l’arrière de la tête. La forme de son corps est cylindrique, lui permettant de se tourner sur lui- même ou de reculer sans jamais se coincer. Son pelage aux poils verticaux, courts et épais n'accroche ni la terre ni l'eau. Il est toujours propre. Il vit dans un "donjon", une chambre un peu à l'écart des galeries de chasse qui lui sert de nid et de lieu d'habitation. Les jardiniers pestent souvent contre la taupe mais elle n'est reste pas moins une étonnante petite créature!

inspirée par "Histoires d'animaux" d'après Gerbert Grohmann
Source photo ICI

lundi 4 mars 2013

Premier essai en conditions réelles

Le bélier est arrivé sur son lieu de travail sans encombre ! La glace était au rendez-vous aussi !
Après quelques ajustements (merci Toto pour le coup de main), le bélier s'est mis à battre ! A la sortie (10 mètres plus haut), le résultat est là : 4 litres toutes les minutes !



La pompe est donc opérationnelle pour cette été. On démontre l'installation. Pas question de geler la tuyauterie ! Et puis on à pas encore besoin d'arroser !!

dimanche 3 mars 2013

Poésie du dimanche


Bourgeons de frêne, taupinière et herbes fanées

vendredi 1 mars 2013

Construction d'un bélier hydraulique Partie 7

Notre grande saga de l'hiver "Construction d'un bélier hydraulique" touche à sa fin.
J'ai ressorti mon matériel de bourrellerie (juste un cutter et un emporte pièce en fait !) pour découper le joint du clapet. Impossible de trouver ce genre de joint dans le commerce. Sur les conseils de mon voisin Jean, je découpe le joint dans de la bavette de camion. C'est un peu épais mais bon...
Une autre possibilité, découper le joint dans une chambre à air. C'est plus fin, mais c'est incurvé. Pas l'idéal pour jointer. Je n'en ai pas sous la main, mais j’essaierai.
Une fois le joint confectionné je remonte le clapet.
J'ai changé les écrou/contre-écrou par des papillons. C'est bien plus commode à l'utilisation. Pour régler l'ouverture du clapet, il suffit de tenir la tige vers le haut (clapet fermé donc) et l'ouverture du clapet est égale à l'espace entre le bas des ailes du papillon et le bouchon.

Pour maintenir le bélier en place, j'ai réalisé un support en fer plat assez simple. Outre la stabilité de la pompe, il permet également le transport du bélier d'une main (ayant dû scier la poignée de l'extincteur).
Le socle est en fer plat de 35x4mm et mesure 30cm par 20cm. Les U sont en fer plat de 12x3mm. Je les ai mis en forme grâce à un gabarit rudimentaire.

Un peu de fillasse et de pâte à joint pour assembler tout ça et le bélier est terminé ! Houra !
Demain est un grand jour ! Test en conditions réelles !