Le gaz de schiste nous est présenté comme le nouvel Eldorado en matière d'indépendance énergétique pour la France et l'Europe. Le 30 mai dernier le Ministère de l’Écologie (Jean Louis Borloo) décidait d’octroyer trois permis d’exploration de gaz de schistes aux groupes Total, GDF-Suez et Schuepbach Energy dans une zone d’environ 10 000 km² s’étendant de Montélimar (Drôme) à Montpellier (Hérault) et remontant jusqu'aux Cévennes. Les départements de l’Hérault, du Gard, de l’Aveyron, de la Lozère, de l’Ardèche et de la Drôme sont directement concernés.
Ce gaz naturel est contenu dans des profondes roches sédimentaires. Pour exploiter cette énergie fossile et non-renouvelable, il faut recourir à la technique dite de «fracturation hydraulique». D'énormes quantités d'eau et de produits chimiques (596 au total) sont injectées à très haute pression afin de fracturer la roche et d'extraire le gaz.
Juste avant Noël, deux députés européens : José Bové et Corinne Lepage, sont montés au créneau pour demander un moratoire sur la prospection des gaz de schiste en France.
L'expérience américaine et canadienne laissent perplexe quant aux conséquences !
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aujourd'hui lancement de la pétition nationale
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